jeudi 21 janvier 2016

LE COLOSSE DE LA VISION DE DANIEL


ב''ה
Avertissements, encouragements, consolations pour notre terrible époque, voici ce que nous donne le livre biblique de Daniel, dans un résumé d’histoire et une heureuse annonce…
Nabuchodonosor, roi de Babylone perd le sommeil, troublé par ses rêves. De plus, une fois réveillé, il semble qu’il les oublie. Comme il se méfie des charlatans de sa cour, « racontez-moi d’abord le songe, leur dit-il, ainsi je saurai que vous pouvez m'en indiquer l'interprétation » D.ieu révèle l’un et l’autre à Daniel, un Juif qui vient d’être déporté ici en exil.
La prestigieuse tête d’or, c’est le roi qui rêve. Son empire sera remplacé par celui des Mèdes (Kurdes) et des Perses (Iran) qui s’étendra de l’Egypte à l’Inde (127 provinces selon le livre d’Esther). Ce régime sera si riche qu’il est symbolisé dans la statue par une poitrine et deux bras d’aRGENT.
L’empire médo-perse sera à son tour conquis par les soldats grecs d’Alexandre caractérisés par leurs armures de BRoNZE. C’est le ventre de la statue, et les successeurs divisés sont les cuisses.
Les deux jambes en FEr sont Rome. A l’ouest et à l’est, depuis deux mille ans, elles dominent colonialement, militairement et culturellement le monde entier. Le FEr romain symbolise la force (v. 41) et un comportement : « briser et écraser » (v. 40). IsraEL[1] se souvient de l’occupation de la Rome païenne et des persécutions de l’église de Rome. Le traité de Rome en 1957 est l’acte de naissance de l’Union Européenne. Son projet est de partager, dans le sens de la longueur, notre pays si étroit, avec des assassins qu’elle honore et finance, à condition qu’ils opèrent ailleurs que chez elle.
Ce colosse dont la tête est Babylone nous semble inébranlable. Quand nous annonçons un futur royaume de fraternité et de justice, nous passons pour de doux rêveurs, des utopistes.
Mais Daniel 2 :  41 annonce que la domination de fer sera celle d’« un empire divisé ». Au 4ème siècle, l’Empire s’étend de l’Angleterre à l’Arabie, tout autour de la Méditerranée. Les invasions germaniques menacent. Pour mieux se défendre, Rome se dédouble et fonde à Byzance-Constantinople un Empire Romain d’Orient : Rome n’est pas que l’Occident. En 1453 les Turcs mahométans prennent Constantinople et la renomment Istanbul. A sa place, les tsars de Russie proclament Moscou 3ème Rome.
Une jambe contre l’autre, des conflits intérieurs incessants, deux guerres mondiales : l’Europe est à son déclin et la jambe occidentale de Rome migre à Washington. Cette division en deux jambes n’est pas une cause de faiblesse. Elle permet au fer romain une domination plus large. Très peu de pays échappent à la colonisation.
Arrivons aux pieds qui nous écrasent : ces ultimes prolongements ne représentent pas, à l’échelle de l’histoire, un nouveau royaume distinct du quatrième. Ne nous y trompons pas, les pieds appartiennent au royaume du FEr, et ils s’équipent volontairement d’un élément nouveau : l’argile.
Dans les royaumes précédents, chacun des matériaux avait une valeur symbolique :
  • l'or représentait le prestige de Babylone,
  • l'argent la puissance financière des Perses,
  • le bronze l’armée conquérante de la Grèce,
  • le fer la puissance administrative de Rome.
Ces métaux sont des pouvoirs politiques. Leur seule ambition est de régner matériellement. L’alliance du fer et de l’argile répond au souci de régner plus et autrement mieux.
Que symbolise l’argile pour la Bible hébraïque ? Isaïe (64 : 7-8) répond : « Et maintenant, Toi le Toujours Présent, Tu es notre père : nous sommes l'argile et Toi, le potier. Tous nous sommes l'œuvre de Ta main. Ne va pas trop loin dans Ta colère, Toi le Toujours Présent, et ne garde pas à jamais le souvenir du crime. Considère, de grâce, que nous sommes tous Ton peuple. Tes villes saintes sont devenues une solitude, Sion un désert, Jérusalem une ruine abandonnée. Notre saint et glorieux Temple, où Te célébraient nos ancêtres, est devenu la proie des flammes…  »
De même Jérémie (18 : 6) : « Vous êtes sous Ma main comme l'argile sous la main du potier, ô maison d'IsraEL ! »
Sans la moindre équivoque, l’argile, c’est IsraEL sous la main du Potier, son Créateur. Mais remarquons dans Daniel 2 : 41 deux expressions distinctes. « Si tu as vu que les pieds et les orteils étaient en partie en argile de potier et en partie en fer, c'est que ce sera un empire divisé ; toutefois il aura en lui quelque chose de la solidité du fer, parce que tu as vu du fer mêlé avec de l'argile boueuse. »
  • « l’argile de potier » désigne l'être humain porteur de la Révélation divine, qui doit encore être façonné par son Créateur et cuit au feu,
  • « l’argile boueuse », c’est au départ la même argile, mais elle n’est ni façonnée, ni cuite par le Divin Potier. On la retrouve alliée au fer romain.
Daniel (11 : 32) annonce le temps des « traîtres à l’Alliance » qui se prévalent du nom d’IsraEL et pousseront des Juifs à l’assimilation, à l’abandon de la relation avec le Vrai D.ieu et à l’immoralité. Il s’agit là d’argile boueuse, de descendants d’IsraEL, mais qui ont rejeté le Potier.
Nous venons de fêter un miracle qui remonte à 22 siècles : ‘Hanoukka, la dédicace renouvelée du Temple profané [2] par l’occupant idolâtre. Comme celle de Salomon (1 Rois 8 : 66), elle dure huit jours. Une seule petite fiole d’huile a suffi à alimenter la Ménora ces huit jours, symbole du petit nombre des résistants juifs. Mais D.ieu leur a donné la victoire face au roi Antiochus qui imposait le paganisme avec l’aide de ses collaborateurs juifs.
Mais les « traitres à l’Alliance », ce n’était qu’un début. Cela ne concernait que des Juifs dévoyés. Une autre sorte d’argile boueuse est venue s’allier au fer romain. Elle est extérieure à IsraEL, mais exploite des bribes de Bible en leur donnant des interprétations particulières, et en les mêlant à des mythes religieux extérieurs. Leur objectif commun est de contrôler les corps et aussi les consciences en usurpant et en se parant de l’autorité divine.
L’empire romain qui s’est dédoublé au 4ème siècle reste dans une situation préoccupante. Les barbares sont aux frontières. Les philosophes sont désabusés et le peuple des villes ne rêve que de pain et de football jeux du cirque. Les empereurs romains juge un réarmement moral nécessaire en refondant une religion impériale. Car, morte de formalisme, la mythologie gréco-romaine n’inspire plus personne. L’empereur Constantin évalue les chances du mithraïsme, un culte solaire, et du christianisme, les deux nouvelles religions en vogue à Rome.
Celle de mithra [3] n’est pas un paganisme grossier. En sanskrit (langue sacrée et littéraire de l’Inde), « mithra » signifie « alliance » et « amitié ». Mithra garantit l’ordre et l’organisation sociale, la tempérance face à la sensualité, l’intégrité, la justice et la loyauté. C’est à ce titre qu’on l’invoque dans les traités, et qu’on lui offre des sacrifices avant et après les batailles. Son culte venu d’Orient, réservé aux hommes, évoque une franc-maçonnerie. Il a un grand succès chez les militaires et les fonctionnaires.
L’empereur Aurélien lui a déjà fait élever un temple sur le Champ de Mars à Rome. En l’an 274, il l’a inauguré lors de la fête du soleil invaincu le 25 décembre. Pourquoi cette date ? Le 25 décembre est le jour du solstice d’hiver dans l’ancien calendrier julien, Les jours commencent à rallonger, « le soleil ressuscite ».
Chaque église de mithra est dirigée par un « Père » qui porte une mitre et un anneau comme un évêque. Son chef suprême à Rome a le titre de « Grand Pontife ». La cérémonie d’initiation est un baptême d’eau, le lieu de culte une grotte.
Dans tout l’empire [4], les légions ont laissé des lieux de culte (mithraeum) où ont lieu les sacrifices suivis d’un repas sacramentel avec partage du pain et du vin, en prononçant des formules restées secrètes. On y commémore le banquet de mithra avec le soleil, après sa victoire sur le taureau mythique. L’astrologie a une place importante dont on retrouve les traces dans les ruines des sanctuaires. Le culte le plus solennel a lieu le premier jour de la semaine, dimanche, jour du seigneur mithra le soleil.
Les adeptes de mithra professent :
  • qu’il est né dans une grotte un 25 décembre,
  • d’une vierge, Anahita, appelée à Babylone « ishtar », et « reine du ciel » (Jérémie 7:18 et 44:25),
  • son jour sacré est le jour du soleil (dimanche, sunday),
  • son titre : « sauveur du monde, soleil invaincu ».
Le culte de mithra est antérieur au christianisme. Le livre biblique d’Esdras (4 : 7), 700 ans avant Constantin, cite un Mithridate [5] trésorier du roi perse Cyrus. Les chrétiens qui découvrent une telle similitude entre la religion de mithra et leur foi peuvent à juste raison être étonnés. Babylone a déformé la révélation faite aux ancêtres d’Abraham et des Hébreux. A chacun de trier entre ce qui vient du D.ieu d’IsraEL et les traditions humaines.
L’empereur Constantin est personnellement adepte de mithra. Mais tout bien pesé, il choisit le christianisme comme religion impériale, sous l’influence d’Hélène, sa mère chrétienne, parce que mithra n’accueille pas les femmes.
En l’an 313, il met fin par l’édit de Milan aux terribles persécutions anti-chrétiennes. Les dirigeants chrétiens lui vouent une reconnaissance bien naturelle, non seulement à cause de la fin des persécutions, mais aussi parce que désormais, ils sont au pouvoir, et pour des siècles. Constantin se fera baptiser sur son lit de mort, certain de ne plus pécher.
Il reste une seule réserve à ce que le christianisme devienne la religion officielle de Rome. Lors de deux pénibles guerres contre la Judée, Titus a détruit le Temple ; puis l’empereur Hadrien, en l’an 135, a changé le nom [6] du pays en « palestine ». Enfin, il a rebâti sur les ruines de Yérouchalaïm une ville entièrement païenne interdite aux Juifs : Aelia Capitolina. L’opinion publique gréco-romaine ne doit pas être choquée par le fait que la religion impériale puisse avoir quelque chose de juif. Constantin recevra-t-il toute garantie ?
Il convoque un concile à Nicée en 325 pour régler ce problème fondamental et aussi quelques âpres querelles théologiques dont la chrétienté, depuis ses débuts, est féconde. On ne peut tolérer que l’empire soit divisé par des questions de doctrine. Au contraire, on facilitera l’adhésion de tous les sujets de l’empire au catholicisme romain qui deviendra bientôt l’unique religion légale.
Outre la condamnation d’Arius qui amène à formuler le dogme trinitaire, le décret conciliaire de Constantin stipule, à propos de la date catholique de Pâques qui doit tomber un dimanche, jour du soleil : « Il serait indigne que nous observions la coutume juive pour la plus sainte des célébrations... Ne conservons rien de commun avec cette populace hostile des Juifs. » Lors de l’évangélisation d’un peuple, on bâtit l’église au-dessus de l’ancien temple païen, qui devient la « crypte ». De même, on « christianise » les anciennes fêtes. Pâques se dit Easter en anglais et Ostern en allemand, gardant ainsi le lien avec ishtar-astarté, vierge mère de mithra, déesse-mère de la fécondité (d’où les petits lapins de Pâques en chocolat)…
Le contrôle des consciences par l’église de Constantin se maintient jusqu’à l’invention de l’imprimerie et du papier. Dès que les livres [7] imprimés sur papier arrivent à un prix abordable [8], les idées circulent. Au 16ème siècle, la réforme protestante secoue l'Europe tout entière. L’empire est annoncé comme « divisé » (Daniel 2 : 41), « fort et fragile » (v. 42). Au verset 44, pour la première fois, on parle au pluriel du « temps de ces rois-là ». Auparavant il n’était question que d'un seul royaume. Ceci doit durer jusqu'à la fin.
EMPIRE FORT : globalement, l’Europe, surtout du nord-ouest, prospère. Le principe protestant du libre examen des Ecritures tend à développer l’individualisme et l’esprit de libre entreprise. Ainsi chacun s'efforce de s’épanouir individuellement. Les pays protestants sont les premiers à s’industrialiser, et l’empire part à la conquête du reste du monde.
EMPIRE FORT, MAIS… la liberté de religion inclut aussi celle de ne pas en avoir. L’athéisme (France, 18-34 ans : 52%) n’est pas qu’une position métaphysique. Toute référence à la Bible, surtout en France depuis la révolution, est désormais déplacée [9]. Voyez les nouvelles lois qui s’adaptent à l’évolution des mœurs :
  • Le droit de divorcer facilement, l’adultère étant déjà banal,
  • celui à l’avortement gratuit (220 000 par an en France, une grossesse sur cinq, une femme sur trois),
  • le droit au mariage homosexuel,
  • le droit pour ces « couples » d’adopter des enfants,
  • la gestation pour autrui [10],
  • le droit de « mourir dans la dignité » (euthanasie),
La poursuite du bonheur par la voie du matérialisme devient majoritaire. Cette société, toute fière d’avoir conquis la liberté individuelle, ne propose aucune réponse sur le sens de la vie. D’ailleurs si l’idée lui en venait, sa laïcité le lui interdirait. « L’Education Nationale » prépare-t-elle [11] les jeunes à trouver leur place dans la société ?
La liberté ? L'être humain a besoin de savoir qu’en faire et de trouver une raison de vivre. Il a besoin que l'on reconnaisse sa dignité. Les idéaux qui subsistent sont peu mobilisateurs : consumérisme, écologisme, new age, droit-de-l’hommisme [12]. Comment dans ces conditions envisager l’avenir ? Si les jeunes n’y trouvent pas leur place, Rome est détraquée.
EMPIRE FRAGILE : Il est mal dans sa peau, surtout depuis 1973. « L’Etat-Providence » est en faillite [13] : chômage massif, économie en panne croulant sous la bureaucratie et les taxes, harcèlement de syndicats peu représentatifs capables de paralyser le pays.
Pourquoi 1973 ? Que s’est-il passé en 1973 ? Une nouvelle défaite des Arabes lors de leur attaque contre IsraEL le jour de Kippour [14]. Alors ceux-ci décrètent que le pétrole (qu’ils n’ont pas découvert) coûtera désormais 12 dollars le baril, au lieu de 3. Or c’est du prix de ce produit que dépend, en gros, l’économie moderne.
Mais ce n’est pas qu’une question d’argent [15]. L’Europe n’en aura qu’A CONDITION D’EPOUSER les revendications de l’islam. Un principe de cette religion qui prétend instaurer le royaume d’allah [16] sur terre, c’est que tout territoire conquis par les mahométans l’est pour toujours. IsraEL en ressuscitant en tant que nation dans son pays viole ce principe.
Le terme « épouser » convient bien à ce remariage où le fer romain répudie l’argile chrétienne pour la mahométane. Les amis chrétiens de Constantin étaient avertis par Daniel 2 : 43 : « Fer et argile boueuse se mêleront dans des alliances humaines, mais sans s’attacher solidement l’un à l’autre. ».
La Ligue arabe réclame de l'Europe la reconnaissance de Yasser Arafat et d'un état palestinien, le boycott d'IsraEL au niveau international et une stratégie de pressions politiques et économiques mondiales pour forcer l’état juif à reculer (dans un premier temps) aux lignes de cessez-le-feu de 1948, et annuler le miracle (cf. lettre précédente) de la guerre des six jours de 1967. De plus, les pays du Maghreb demandent de faciliter l’entrée de leurs immigrants pour lesquels ils n’ont aucun débouché.
A cette union, les dirigeants européens, France en tête, disent « OUI ! ». Ils auront du pétrole et de la main d’œuvre à bas prix. De plus ils réalisent le vieux rêve transmis par De Gaulle : créer un ensemble méditerranéen euro-arabe visant à contrebalancer les États-Unis
Les noces de l’Europe avec la Ligue arabe sont célébrées à Strasbourg les 7 et 8 juin 1975. En voici un compte-rendu :
Les politiciens (et leurs média qui ne tiennent que grâce aux subventions publiques) assurent que le nom « EURABIA » ne recouvre qu’une théorie conspirationniste sortie de l’imagination de l’historienne Bat Ye’or [17]. Or on lit dans ce fascicule n°2 d’Eurabia, publié à Paris, les résolutions de l’Association Parlementaire pour la Coopération Euro-Arabe, l’APCEA votées à l’unanimité à Strasbourg les 7 et 8 juin 1975, par plus de 200 parlementaires de toutes les tendances politiques des 9 pays alors membres de la CEE.
L’islamisation de la France commence concrètement en 1976 par un décret sur le regroupement familial [18]. En 2015, sa population mahométane dépasse 10%, tandis que les prisons en sont pleines à 70%. 30% des moins de 20 ans sont mahométans. Au nom de la lutte contre le racisme, il est interdit de faire l’amalgame entre islam et djihad, alors que c’en est l’un des cinq piliers. Certes, tous les mahométans ne sont pas terroristes, mais tous les terroristes sont mahométans.
Quelle est, SAUF EXCEPTIONS, la motivation de ceux qui migrent en Europe ? Ils fuient des conflits tribaux, ethniques, religieux entre sunnites et chiites, une pauvreté sans perspective d’amélioration, causée par des gouvernants qui accaparent les ressources publiques. La plupart ne viennent pas pour devenir européens. Ils cherchent uniquement ce qui manque à leur pays d’origine : une sécurité sociale. L’idée de se libérer ne les effleure pas, car l’islam implique la fermeture d’esprit : crimes d’honneur, excisions, charia. Ils reconstituent dans le pays d’accueil la soumission et la prison mentale des pays qu’ils ont fuis.
L’islam affiche une foi religieuse, un dogme bétonné, simple et destiné à des masses largement analphabètes. Il comble le vide spirituel que les jeunes occidentaux ressentent aussi, d’où les conversions. C’est pourquoi, malgré la vision du cloaque qu’est leur pays d’origine, les mahométans considèrent leur civilisation comme supérieure à celle du pays d’accueil, qui est méprisable, impudique, matérialiste et sans Dieu. Le dégoût tend à se cristalliser à la 2ème ou 3ème génération par la radicalisation, alors que leurs parents vivaient souvent un « islam » de routine, culturel, culinaire.
Ils qualifient leur religion d'« équilibrée », et soutiennent qu'elle tient compte des besoins sexuels de l'homme, à la différence du dualisme chrétien opposant la chair et l’esprit, privilégiant la virginité. L'islam permet aux hommes d'avoir jusqu'à quatre épouses. Les femmes doivent se protéger de la convoitise des hommes en dissimulant leurs formes.
Et surtout, l’islam fixe comme objectif la conquête du reste du monde et l’établissement du règne du « bien » (selon l’islam). Les chrétiens ont connu des mouvements enthousiastes de ce genre, avec bien entendu un objectif différent : ils partaient en mission. Se demandent-ils pourquoi leur religion a perdu au fil des siècles la capacité de remplir l'âme des jeunes occidentaux ?
Qu’a-t-il manqué ? Revenir au Potier avec amour, étudier quelle société Il veut pour notre bien, quelle espérance Il nous donne dans la Tora et les prophètes. Vivant dans le monde romain, celui qui cherche le D.ieu de la Bible doit évidemment hébraïser sa pensée, comme l’islam l’y interpelle, et rejeter le dualisme philosophique opposant la chair et l’esprit.
La Tora nous décrit le caractère de D.ieu. Beaucoup de Ses lois ne sont pas pour les non-juifs. Mais il en est comme celles sur la 7ème année (dettes et esclavage annulés) et le jubilé (retour à l’égalité tous les 50 ans) qui donnent le modèle d’un système social qui exclut la misère. Elles établissent que D.ieu est le propriétaire, que l’homme n’est que le gérant, et qu’il aura à rendre compte. Selon Lévitique 26 : 34 et 2 Chroniques 36 : 21, la sanction divine au viol de ces lois a été l’exil à Babylone. Plutôt que de prêcher certaines doctrines, c’est ça que les missionnaires auraient pu apporter : une justice biblique.
Le retour d’IsraEL n’a pas d’autre but que de mettre fin à la loi de la jungle actuelle, ici sur terre, et de rétablir l’ordre voulu par D.ieu contre celui du colosse dont la tête est Babylone.
 « Soudain, une pierre se détacha sans mains. Elle frappa la statue dans ses pieds de fer et d'argile, et les broya. Alors furent broyés ensemble le fer, l'argile, le bronze, l'argent et l'or. Ils devinrent comme l’enveloppe du grain lors du battage. Le souffle les emporta et ils disparurent totalement. Et la pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne qui remplit toute la terre. » (Daniel 2 : 34-35)
De quelle pierre s’agit-il ? « Voici Moi Je pose dans Sion une pierre. » (Isaïe 28 : 16) Le contexte d’Isaïe, c’est l’Alliance proposée par D.ieu, Alliance de vie à l’inverse de l’alliance avec la mort dénoncée aux versets 15 et 18. Il en est de même de « la pierre qu’ont dédaignée les bâtisseurs, celle qui est la pierre d’angle » (Ps 116) c’est cette Tora de vie et de justice sociale qui est l’objet de l’Alliance, et non une religion.
La Tora insiste bien : Adam (l’homme) doit établir le Règne de D.ieu sur Adama (la terre), pas au ciel. D.ieu règne déjà au ciel. Ne prions-nous pas pour que Son Règne vienne sur la terre, comme (il est déjà) au ciel ? « Les cieux appartiennent au Toujours Présent, mais la terre, Il l’a donnée aux fils d’homme. » (Psaume 115 : 16) « Les pauvres hériteront la terre. » (Psaume 37 : 11) La Terre, pas le ciel. A la suite de philosophes grecs, les chrétiens sincères n’ont jusqu’à présent visé que le ciel et laissé la terre aux voyous. Pourquoi alors ressasser les mots « incarnation » et « résurrection » ?
« Beaucoup de ceux qui dorment dans la poussière se réveilleront… les sages resplendiront… ceux qui auront dirigé la multitude dans le droit chemin… » (Daniel 12 : 2-3) Comment s’étonner que le public, qui n’a pas entendu que D.ieu établirait Son Règne sur la terre au moyen des ressuscités, ne comprenne rien au retour d’IsraEL ?
L’immense migration, mahométane à 95%, qui arrive en Europe et en Amérique est dangereuse pour les Juifs qui s’y trouvent encore. D’où le rassemblement d’IsraEL, tel que les prophètes bibliques l'annoncent. C’est le signe par excellence de l’approche messianique. Les ¾ des enfants juifs de la planète sont aujourd'hui israéliens. Ezéchiel (34 : 24-25) écrit que le rassemblement du peuple d’IsraEL sur la Terre d’IsraEL vient D’ABORD, et sa purification nécessaire ensuite. « Nations; louez Son peuple. Car D.ieu venge le sang de Ses serviteurs. Il exerce Sa vengeance sur Ses ennemis, et réhabilite et Sa Terre et Son peuple. » (Deutéronome 32 : 43).
« Le Toujours Présent qui rassemble les exilés d’IsraEL dit : J’en rassemblerai encore d’autres sur lui, avec les siens déjà rassemblés. » (Isaïe 56 : 8)


[1]. Nous écrivons IsraEL pour faire ressortir le Nom de EL (Elohim, D.ieu en tant que Créateur, Législateur et Juge) dans notre nom IsraEL ; car sans Lui, IsraEL ne sera rien. Nous écrivons D.ieu pour préciser : L’Unique d’IsraEL. Nous traduisons le Tétragramme YHVH par « le Toujours Présent » en nous basant sur l’analyse grammaticale. La traduction « Eternel » est glaciale et le titre « Seigneur » trop vague.
[2]. Profané encore à leur façon par le vote à l’UNESCO et les média qui n’ont à la bouche que « l’esplanade des mosquées ».
[3]. Les Yézidis du Kurdistan persécutés par l’état islamique célèbrent mithra.
[4]. Voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_mithraea. Des mithraeum ont été découverts à Rome (crypte de la Basilique St-Clément-du-Latran) et dans tout l’empire romain (Alsace, Bordeaux, Bourg-St-Andéol, Mandelieu, Tirlemont en Belgique, Martigny en Suisse, Césarée en IsraEL).
[5]. Mithridate = « Don de mithra », c’est aussi le nom de plusieurs rois orientaux, dont un au 2ème siècle avant l’ère chrétienne du nom de Mithridate Chrestos du Pont (côte de la Mer Noire au nord de l’actuelle Turquie).
[6]. « Que le nom d’IsraEL ne soit plus mentionné » (Psaume 83 : 5). Les Bibles chrétiennes incluent généralement une carte de « la palestine au temps de Jésus ». On n’est plus à cent ans près…
[7] Le nom « boko haram », filiale de l’état islamique au Nigéria, vient de l’anglais « book » livre et de l’arabe « ‘haram » maudit.
[8] L’écriture d’un Sefer Tora (rouleau de parchemins des 5 livres de Moïse) demande au moins six mois de travail.
[9] Le 18/12/2015, l’ancienne ministre Christine Boutin est condamnée à 5 000 euros d’amende pour avoir dit que « l’homosexualité est une abomination » (Lévitique 18 : 22 et 20 : 13), bien qu’elle ajoute « mais pas son auteur. »
[10] Pierre Bergé, patron de presse (« Le Monde » et « L’Obs »), assimile « une femme qui louerait son ventre » à « un ouvrier qui loue ses bras ».
[11] A quoi prépare l’imposition de la « théorie du genre » ?
[12] Droit-de-l’hommisme largement anti-israélien, au point qu’un sondage européen classe IsraEL parmi les états les plus dangereux pour la paix dans le monde, juste avant la Somalie, l’Afghanistan et l'Irak, et bien après l’Iran et la Corée du Nord. Les ONG s'instituent juges des affaires publiques. Sans démocratie interne, sans contrôle externe, la plupart sont subventionnées en secret par l’Union Européenne. IsraEL est leur cible.
[13] Mr Fillon, premier ministre français à Calvi en Corse, le 21/09/2007.
[14] Nul doute que la profanation, vue d’En Haut, n’est pas oubliée.
[15] Ce n’est pas qu’une question d’argent. L’islam n’est pas un « métal » (actif seulement pour une domination matérielle). C’est une « argile » qui vise les consciences, en usurpant et en falsifiant l’héritage d’Abraham et d’IsmaEL.
[16] Pas de majuscules pour les faux dieux. L’emploi du terme « mahométan » au lieu de « musulman » renvoie à l’imitation du modèle Mahomet, assassin, voleur et violeur. C’est ce que fait l’état islamique, traduction du sigle arabe « daech ». Pour cacher cela, Mr Fabius interdit la traduction de « daech ».
[18] Décret du 29 avril 1976 pris par le président Giscard d'Estaing et son premier ministre Chirac.

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